Les managers français qui arrivent en Éthiopie se plaignent parfois du manque d’efficacité de leurs collaborateurs éthiopiens, de leur faible prise d’initiative et du fait qu’en l’absence d’un superviseur, il ne se passe rien.
Ceci peut s’expliquer par
l’importance accordée au maintien de l’harmonie, primordiale dans la culture
éthiopienne : l’utilisation du mot Non est prohibée. De même on ne dit pas
« je ne sais pas faire » ou « je n’ai pas compris ».
Les Ethiopiens ont besoin d’être accompagnés et encadrés. Si cet accompagnement n’est pas mis en place et que le manager applique la méthode de l’encadrement « à la française », qui elle, au contraire, encourage la prise d’initiative et l’expression des salariés, les Ethiopiens sont perdus.
Le manager peut mettre en place un
système de micro-management, et les Ethiopiens, loin de vivre cela comme un
manque de confiance, travaillent mieux grâce à ce cadre.
Il est important de toujours poser
des questions ouvertes (pour éviter la réponse Oui/Non) et d’accompagner les
collaborateurs dans leur apprentissage. La mise en place de formations pour le
personnel est très bien vue en Éthiopie.
En prenant en compte ces différences culturelles chacun se comprend alors mieux, la relation de travail est apaisée.
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